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J'ai
toujours été artiste aussi loin qu'il me souvienne. Je jouais au peintre
comme je jouais à Elvis avec une guitare imaginaire, ou aux cow-boys
imitant les coups de revolver.
Je transformai un petit tableau
noir en chevalet m'affublant d'une grande blouse et d'un chapeau melon à
plume de d'Artagnan, maniant le pinceau comme un fleuret. C'étaient les
petits bonheurs cachés de mon enfance.
Mon départ de Saumur (Maine et
Loire) m'a conduit très vite "on the road" à Paris d'abord où, avec les
Beatniks du Quartier Latin, j'ai été retrouvé en 1966. Puis en Avignon
l'été 1968 où j'ai rencontré le "Living Théâtre" de Julian Beck
que j'ai suivi en tournée, vivant parallèlement en dessinant à la craie
sur les places publiques.
Ensuite on m'a prêté une maison dans le
village d'artistes de Deya dans l'Isle de Majorque que j'ai transformé
en "studio show". Lors d'une exposition j'ai vendu toutes mes œuvres, ce
qui m'a permis de faire un séjour à Ibiza, puis d'aller au Maroc.
De retour à Paris, j'ai retrouvé
des amis qui voulaient tourner un film en Espagne. Un de ceux la, connu
aussi avec le "Living", a été un ex-modèle de Dali.
Grâce à ça, Dali nous permis, en nous payant l'huile d'olive et le
pain, de rester quelques mois dans une grande ferme abandonnée dans les
hauteurs de Cadaques où je n'ai cessé de faire du pastel et des collages
surréalistes. |
Tournages underground et expos
spontanées se sont succédés aux voyages : Italie, Grèce, Turquie,
Amsterdam, Berlin, Thaïlande.
En 1980 je rencontre Sharon, l'âme sœur. Je commence mes
assemblages d'objets trouvés qui me mèneront aux "zen puzzles" que je
fais aujourd'hui sur toiles et papiers.
Pendant notre séjour en Floride, nous découvrons que
nous sommes voisin d'une des grandes figures du pop art, James Rosenquist.
Après deux ans de travail où je trouve vraiment mon style, nous
partons ouvrir une galerie au Mexique, projet qui n'aboutira pas,
et qui nous décidera à venir nous fixer de nouveau en France, pour
trouver enfin "comme
certain cherchent une terre d'asile politique, une terre d'asile
poétique".
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C V
Au cours de sa carrière,
BO BREGUET a participé dans une
centaine dexpositions, salons et festivals personnels et collectifs
à Paris au Grand Palais, puis en Floride, Puerto Vallarta et Acapulco, Mexique,
et dans le sud de la France : Nice, Vence, Beaulieu-sur-Mer,
Cagnes-sur-Mer et Monte-Carlo.
Ses récompenses sont nombreuses
:
"Prix
de recherche", Académie Lutèce à Paris
"Prix d’excellence", Festival des
Arts de Pasco - Floride
"Premier Prix de la Peinture",
Beaulieu-sur-Mer, 2ème Festival des Arts de la Rotonde
"Médaille de la Ville", Nice, 13ème
Biennale de l’UMAM (fondée par Matisse et Bonnard en 1946)
"Mention au Prix
Gustav-Adolf Mossa",
Nice
"Record Cover Artist", St. Louis,
Missouri, Festival de la Musique
Ses collectionneurs se trouvent partout dans le monde : de Paris à
Marseille et à travers toute la France, les Pays Bas,
Chicago, New Jersey, la Floride, Nashville, Atlanta, Dallas, Houston,
Mexico City, Puerto Vallarta, Acapulco, Vancouver et jusqu’en
Australie. Il y a même
un BO à BO (Bolinas, Californie).
Des dons caritatifs sont aussi à son honneur. Entre autres, une
exposition et vente aux enchères de CHRISTIES, Amsterdam,
organisé par ECHO (the European Community Humanitarian Office)
et la CROIX ROUGE hollandaise, présidé par Emma Bonino (European
Commissioner for Humanitarian Affairs) et HRH Princesse Margriet. Pour
l’évènement, l’oeuvre de BO a été choisie pour la
couverture du catalogue.
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